Un peu d’histoire sur les bas-reliefs :
Selon le dictionnaire de l’académie française : « un bas-relief est un ouvrage de sculpture dont les formes sont en faible saillie par rapport au fond« .
Nous retrouvons une définition similaire dans le dictionnaire pratique de menuiserie ébénisterie de Justin Stork (Edition de 1900) : « Sculpture de peu de saillie et adhérente au fond, sur laquelle elle a été exécutée une sculpture. Elle est à demi-relief quand elle ressort de la moitié de son épaisseur du fond, et si les objets sont presque détachés du fond, la sculpture est dite à haut-relief ou à plein relief ».
Les premiers bas-reliefs remontent à la nuit des temps, ceux du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l’Anglin dateraient du Magdalénien moyen. Ce mode de sculpture a été largement utilisé tout au long de l’antiquité. Nous pouvons encore admirer des œuvres en bois datant du début du moyen-âge.
Pourquoi reproduire un bas-relief en bois
Contrairement à la pierre, le bois est beaucoup plus sensible aux attaques, du temps. En particulier, le pourrissement dans les milieux à fort taux d’hygrométrie, les attaques de xylophages, la casse ou le feu sont les principales causes de détérioration. Lorsque cette détérioration apparaît, il est parfois nécessaire de restaurer ou reproduire un bas-reliefs.
Pour l’exposition et la médiation, et pour préserver l’œuvre originale, il est possible de fabriquer des fac-similés de bas-reliefs destinés aux musées ou aux expositions. Ces copies fidèles rendent l’œuvre accessible au public, manipulable et visible sans risquer d’abîmer l’original.
Mobilier du patrimoine : Dans le cas de décors sculptés d’objets (portes, meubles anciens, retables, autels, etc.), il arrive que certaines sections aient disparues. La reproduction permet de recréer ces pièces manquantes avec fidélité, assurant ainsi la conservation du patrimoine mobilier.
Documentation et étude : La reproduction par scan 3D offre une archive numérique ou physique de l’œuvre, utile pour l’étude ou la conservation future. Le scan 3D, en particulier, constitue un enregistrement sans contact de la géométrie et des couleurs du bas-relief.
Méthodes de reproduction de bas-reliefs
Jusqu’aujourd’hui, la méthode la plus classique pour reproduire un bas relief est de confier le travail à un sculpteur ornemaniste. Un autre procédé est celui de l’utilisation d’un pantographe, un outil utilisé depuis plusieurs siècles. Par exemple il est mentionné dans le volume XI (p. 827) de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert : « il va être perfectionné au fil du temps », comme avec le procédé Collas à la fin du XIXème siècle qui permettra de réaliser des statues en miniature.
Ma méthode par approche numérique :
Avec les progrès de la technique et la technologie, il existe une approche supplémentaire : la méthode de reproduction de bas-reliefs par approche numérique que je vous propose. Le but principal de cette approche est de faire gagner du temps au sculpteur, mais rien ne remplacera sa touche finale qui “donnera vie” à la sculpture.
Voici les étapes de ce procédé :
Mon offre de reproduction de bas reliefs :
Suivant le besoin, je peux réaliser trois niveaux de finition :
Il est aussi possible d’usiner des panneaux de 1000 mm par 600 mm. Au-delà, c’est faisable par assemblage de panneau après usinage, et en épaisseur je peux aller jusqu’à environ 150 mm (il est possible d’e faire d’usiner des panneaux jusqu’à 2000 mm de longueur).
Je peux usiner tous les types de bois européens tel que le chêne, le noyer, le tilleul etc. Il est aussi très facile de réaliser des copies en réduction, et toujours selon le même principe, de réaliser des copies de moulures de plafond.
Je suis à votre disposition pour étudier votre projet de reproduction de bas-reliefs selon vos besoins