Le scan numérique d’œuvres offre aujourd’hui des solutions inédites pour analyser, préserver et valoriser le patrimoine culturel, artistique et mobilier. Grâce aux technologies de scan modernes, il est possible de capturer avec une extrême précision la forme, la texture et même les moindres détails d’œuvres d’art ou de pièces de mobilier ancien, sans aucun contact ni risque pour leur intégrité.
Dans cette page, je vous présente ma méthode de scan numérique et toutes les applications possibles pour l’étude, la conservation ou la reproduction fidèle de votre patrimoine.

Mon procédé de scan numérique d’œuvre et de mobilier
Pour effectuer de la numérisation de tableaux, des scans d’œuvres ou de mobiliers, j’utilise une technique de numérisation via un scanner portatif 3D sans fil, que je déplace autour de l’œuvre pour générer le fichier en 3 dimensions. Avec cette technologie sans fil je peux facilement accéder dans des endroits difficiles d’accès, comme sur un retable nécessitant des échafaudages.
Afin de préserver l’intégrité de l’œuvre, ma technique de numérisation est sans contact : l’ensemble du processus se fait sans utilisation de cible en contact avec l’objet, ni de matifiant. Il est même possible de scanner des objets noir et brillant tel que les meubles en marqueterie Boulle.
Après la phase d’acquisition de données (scan brut) il est nécessaire de faire un post traitement, c’est-à-dire de transformer le « nuage de point » en un fichier en trois dimensions appelé maillage, ensemble de triangle, communément appelé fichier STL, qui ensuite peut être utilisé dans une imprimante 3D ou une fraiseuse à commande numérique.
En plus de l’acquisition de la forme de l’objet, je capture la texture, c’est-à-dire les couleurs de l’objet (fichier OBJ), mais la qualité du rendu est “moyen”.
En prenant quelques prises de vue avec un appareil photo de bonne qualité, il m’est également possible de « coller » les images sur l’objet numérisé, afin d’obtenir un fichier en 3D avec une qualité photographique de haute définition.
Pour cette prestation de scan d’œuvres numérique, je me déplace sur l’ensemble du territoire français, et à l’étranger dans certains cas.
Mon expertise en vidéo

Du scan oui, mais du scan en haute définition ! , la statue fait 1.8 m de haut !
Informations techniques sur mon service de scan numérique
Je suis capable de scanner avec une densité de points de 0,2 mm, c’est-à-dire un point tous les deux cheveux ! Pour certaines applications, je peux même descendre à 0,05 mm, soit l’équivalent d’un cheveu coupé en deux.
Je peux scanner assez facilement des objets d’environ 1 m³, et grâce à un assemblage successif des prises de vue, il est possible de numériser des œuvres encore plus grandes.
Lorsque la situation nécessite d’obtenir un scan complet (dessus et dessous), je peux procéder en deux fois et assembler les deux scans pour ne former qu’un seul fichier.
Pour des objets autour d’1 m³, je peux réaliser entre 8 et 10 scans sur une journée, le post-traitement se faisant en temps masqué.
Aussi, avec des partenaires, je suis capable de scanner des objets de très grande dimension (comme une bibliothèque à Fontainebleau, voir photo) et même, si besoin, un château entier.
Tout l’équipement nécessaire au scan numérique d’œuvres tient sur un chariot mobile compact de moins de 60 cm de large.
Plus de détails :
Lors du processus, je scanne l’objet dans son ensemble, avec une précision de 0,2 mm, dessus et dessous si besoin, puis j’assemble le tout pour obtenir un seul fichier. Je peux générer des fichiers 3D au format STL et OBJ (ce dernier incluant l’optimisation des couleurs), et, si nécessaire, ajouter une qualité photographique au rendu.
L’expérience prouve qu’avec une précision de 0,2 mm, même en simple STL, en jouant sur l’éclairage d’un logiciel de visualisation, on peut distinguer des détails comme des traces d’outils, parfois plus facilement qu’à l’œil nu, et surtout dans des conditions plus confortables et moins risquées pour l’œuvre.
Avec des logiciels gratuits et performants, il est aussi possible de prendre des cotes directement sur le scan, pour des études dimensionnelles ou techniques.
Les livrables après le processus post-traitement
Une fois les scans réalisés, je traite les fichiers pour ensuite vous remettre :
- Le ou les scans originaux avec la précision maximale de 0,2 mm (voire 0,04 mm pour les petits objets). Ces fichiers sont, dans la plupart des cas, uniquement manipulables sur des ordinateurs très puissants (processeur type i9, 64 à 128 Go de RAM).
- Des fichiers simplifiés, tout en restant d’excellente qualité, utilisables sur des ordinateurs de capacité moyenne (processeur type i7, 32 à 64 Go de RAM).
- Des fichiers avec une définition plus légère, utilisables sur des ordinateurs de bureau, notamment pour des usages didactiques ou de médiation culturelle.
Les applications du scan numérique
Le scan numérique est utilisé pour plusieurs applications. Il permet notamment de visualiser bien plus facilement des détails, comme sur des pierres sculptées usées par le temps, ou encore, de permettre à un expert situé dans un autre pays de recevoir un fichier 3D, et d’effectuer son analyse sans avoir besoin de voir l’objet physiquement.
Voici les applications principales du scan numérique d’oeuvres :
L’analyse dimensionnelle précise
Dans le cadre d’une analyse de déformation, par exemple, je peux réaliser une étude géométrique très précise après le scan, et fournir un rapport complet. J’ai notamment effectué ce type d’analyse approfondie sur une des bibliothèques de la galerie de Diane à Fontainebleau.
La reconstitution numérique d’un objet cassé grâce au Scan
Lorsque cela est nécessaire, il m’est possible de scanner toutes les pièces d’un objet endommagé, puis de le reconstituer virtuellement en 3D. Cela permet ensuite de mener des études historiques, géométriques ou même de produire une copie en impression 3D, en bois ou en pierre (voir mes prestations).
L’étude d’une oeuvre, d’une statue ou d’un mobilier à distance
Parfois, un objet ne peut pas être touché ou manipulé. Dans ce type de situation, le scan numérique permet d’étudier un objet à distance ou difficilement manipulable, qui ne peut pas être déplacé. Par exemple, une pierre sculptée de plusieurs centaines de kilos (c’est toujours risqué, à la fois pour les personnes et pour l’objet !

Le constat d’état numérique
Lorsqu’une œuvre est déplacée, que ce soit pour une exposition, une restauration ou autres, le scan numérique permet également de vérifier l’état d’une œuvre, d’un mobilier ou d’une statue après son transport ou sa manipulation. C’est ce que l’on appelle un constat d’état numérique, et a pour objectif de faire de la détection d’anomalies.
Scanner une œuvre d’art permet aussi de se protéger en cas de vol !
Bien que la numérisation 3D d’œuvres d’art permet avant tout de préserver, d’observer, de comparer, le scan permet une autre application très intéressante et utile.
En cas de vol d’une œuvre, si elle est retrouvée, il est parfois nécessaire de déterminer s’il s’agit bien de l’original ou d’une copie. Grâce à la précision du scan, il serait extrêmement difficile pour un faussaire de reproduire une œuvre à l’identique, à 0,2 mm près sur l’ensemble de la surface. En d’autres termes, un scan peut vous servir de modèle numérique qui est unique pour l’œuvre originale.
Cette technique s’applique aussi aux tableaux à la gouache, par exemple, qui présentent du relief. Un faussaire pourra peut-être imiter les couleurs, mais il lui sera bien plus compliqué de reproduire fidèlement les reliefs !
Si vous êtes intéressé par ce service de numérisation professionnel d’œuvres ou de mobiliers anciens, vous pouvez me contacter !